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Fleurs de crocus à safran, l'Or rouge à découvrir...

Crocus sativus

 

 

Crocus à safran     

 

 

        Champ de crocus à safran  

 

 

 

 

Le safran est une épice chère et rare  . Les stigmates rouges ou pistil du safran,  il en faut  entre 150 et 200 fleurs de crocus sativus pour 1 gramme de safran sec donc pour 1 kilo = mille fois plus soit 150 000 à 200 000 fleurs pour obtenir 1 kilo de safran sec.

Les Fleurs se récoltent une par une à la main.
Après la cueillette, l'émondage (séparation du pistil  de la corolle).  C'est à ce moment que se détermine le premier critère de qualité.

 

Vertus et pouvoir du safran :

Dans le médecine persane, le safran est couramment employé pour lutter contre la dépression.

Le safran est aphrodisiaque, il libère l'énergie, l'allégresse et le désir.

Il soigne le foie, il atténue les effets du vin et stimule la digestion.

Le safran est antalgique et anti inflammatoire.

Le safran calme les douleurs oculaires et les insomnies.

Le safran calme les douleurs de poussées dentaires des jeunes enfants, en frottant les gencives avec des stigmates de safran.

Le safran régule la circulation du sang et traite l'artériosclérose.

Le safran traite le symptôme menstruel douloureux.

Avenir :

Des recherches actuelles évoquent des résultats dans le traitement du diabète, contre le cancer, des effets antitumoraux, antiradiculaires, hypolipémiants, une action sur le système nerveux central et des vertus de longévité...

Des scientifiques s'intéressent à ses propriétés pour limiter les conséquences d'un accident cardio-vasculaire ou améliorer le traitement de la Maladies d'Alzheimer.

 

 

La réputation aphrodisiaque du safran n'est plus à faire, mais on est toujours en droit de se demander si - outre un effet placebo - il y a quelque fondement à cette réputation.

En Inde, aux temps védiques, le safran était déjà utilisé comme aphrodisiaque. De nos jours encore, ses propriétés restent utilisées dans la médecine ayurvédique  traditionnelle.
 

La mythologie grecque nous apprend que Zeus - ce divin coquin - l'utilisait pour stimuler son érotisme. Si j'en juge par ses amours innombrables et son abondante descendance - toujours mythologique - il a du abuser du safran.

Au temps des pharaons, les Egyptiens l'importaient sur les bords du Nil depuis les ports sumériens de la Basse-mésopotamie.
 

Dans la Grèce classique, le safran semble avoir perdu sa réputation d'exciter le désir des hommes pour gagner celle d'enflammer les femmes. C'est la raison pour laquelle - en Attique - le voile des jeunes mariées était rituellement teinté au safran.

Plus tard, à Rome, le safran retrouve son utilisation comme stimulant de la virilité. Et, dans la bonne société, il  était d'usage courant que les vieux patriciens asthéniques aillent prendre des bains safranés aux thermes de la cité. Le poète Ovide en a vanté les effets dans son oeuvre immortelle "L'art d'aimer". Et l'empereur Néron, libidineux célèbre et prodigue, inaugura son règne en faisant couvrir les rues de Rome avec du safran. (Cela doit avoir dû coûter plus cher aux contribuables que ce que nous coûte le renflouement des banques au seuil de la faillite aujourd'hui.)
 

Au delà des vertus aphrodisiaques que la tradition a attribué au safran, on sait aujourd'hui que cette épice si onéreuse contient des substances aromatiques et odorantes qui stimule réellement la libido. Ses huiles essentielles et des hormones végétales (du type phytostérol) agissent sur le métabolisme et augmentent le désir.

 

Attention :

Le safran en poudre, quant à lui, est fréquemment frelaté, par de la poudre de piments, de briques pilées, de sable, de curcuma, d'oxyde de fer, de souci.

 

 

http://www.safrandefrance.fr/