Parc National du Mercantour
Vallée de la Roya
Juillet 2010
Au départ de Casterino,
La Vallée de Fontanalba et la voie sacrée
Le Saxifragre à fleurs multiples que j'aurai souhaité rencontrer....
La Vallée des Merveilles
http://balades.contingences.com/Vallee-des-Merveilles
Découvertes à la fin du XIXe siècle, les gravures se trouvent sur des affleurements rocheux (roches moutonnées) ou bien sur des blocs erratiques (pélite et grès essentiellement).
Elles sont de deux sortes :
des sillons en V correspondant à des inscriptions ou des tracés schématiques attribués aux périodes récentes;
des dépressions ou cupules larges à fond plat, réalisées par percussion sont attribuées à l'Âge du Bronze.
Les éléments de ce groupe comportent des figures à cornes (bovins), des armes (poignards, hallebardes, haches, etc.), des anthropomorphes et des figures géométriques (spirales, réticulés, etc.). L'interprétation est délicate mais fait généralement référence à des préoccupations religieuses.
Plus de 30 000 gravures (dont 20 000 figuratives) ont été enregistrées depuis le relevé systématique entrepris à partir de 1967 par un collectif issu d'une collaboration entre universités, musées et instituts scientifiques, financée par le ministère de la culture et le conseil général des Alpes maritimes.
Relevées et identifiées depuis la fin du XVIIe siècle, les gravures ne furent systématiquement étudiées qu'à partir de 1897 par le Britannique Clarence Bicknell, puis le sculpteur Carlo Conti de 1927 à 1942. Le rattachement de la région à la France en 1947 a permis une intensification des recherches, notamment par l'équipe d'Henry de Lumley (Muséum national d'histoire naturelle) qui répertorie depuis près de 40 ans l'ensemble des gravures sur un territoire de 14 ha.
La plupart de ces gravures sont disposées autour du Mont Bégo, ce qui a laissé supposer à certains scientifiques que ce mont était sacré. La répartition est d'environ 50 % dans la vallée des Merveilles, et 50 % dans la Vallée de Fontanalbe (ou Fontanalba), vallées situées respectivement à l'ouest et au nord du Mont Bégo.
Les gravures témoignent des croyances des populations d'agriculteurs des âges du Cuivre et du Bronze. Pour certains chercheurs le mont Bego aurait été divinisé et aurait été une puissance à la fois tutélaire en raison des eaux qui en descendent et redoutable par ses orages fréquents et violents. Le thème le plus représenté est celui du taureau. La présence d'araires attelées aux animaux atteste la pratique de l'agriculture ; des dessins réticulés évoquent des enclos ou des parcelles de champs. Par ailleurs on trouve des représentations d'armes (poignards, haches et hallebardes, arme formée d'un long manche où vient se fixer perpendiculairement une lame de poignard) gravées en nombre. Peu nombreuses, les figures anthropomorphes ont été affublés de surnoms plus ou moins traditionnels, pour les plus connues : le Sorcier, le Christ, le Chef de tribu, la Danseuse... D'autres, plus énigmatiques, autorisent toutes les interprétations, tel l'Arbre de vie à Fontanable.
Des sommets, Mont Bego, Pic des Merveilles...
Des gravures rupestres
Des Lacs...
Des Fleurs...
Des chamois...